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Quel ministre du Travail pour Emmanuel Macron ?
Social - IRP et relations collectives, Formation, emploi et restructurations
12/05/2017
Qui s'installera dans le fauteuil de Myriam El Khomri, au ministère du Travail ? A quelques jours de l'annonce du prochain gouvernement Macron, passage en revue des principaux prétendants au 127 de la rue de Grenelle.
Techno ou politique, personnalité de gauche, de droite, du centre ou de la vie civile, fin connaisseur des dossiers sociaux et des appareils syndicaux ou ministre néophyte sur les questions sociales... Les spéculations vont bon train sur la femme ou l'homme qui sera notamment chargé de mettre en musique la réforme du Code du travail, sujet explosif qui sera un des premiers grands marqueurs du magistère Macron. Tentative de tour d'horizon de quelques personnalités qui pourraient se voir confier le poste de ministre du Travail.
- Catherine Barbaroux
Elle est tombée sous le charme d'Emmanuel Macron dès 2015. Cette ancienne DRH lui a même remis un rapport sur les freins à l’entrepreneuriat individuel lorsqu’il était ministre de l’Economie. Depuis, elle le conseille sur tout ce qui touche au social. Il faut dire que cette proche de Martine Aubry a été, entre 1997 et 2005, déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail. Outre la maire de Lille, elle a également côtoyé Elisabeth Guigou, François Fillon et Jean-Louis Borloo. Un atout dans la galaxie Macron. Avant de rallier En Marche !, elle présidait l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), pionnière dans le microcrédit. A 68 ans, elle pourrait aussi devenir le Raymond Soubie d'Emmanuel Macron.
- Anousheh Karvar
Autre femme de l'ombre qui souffle des idées sur le social à l'oreille d'Emmanuelle Macron, Anousheh Karvar (56 ans) est une ex-figure de la CFDT où elle a notamment occupé le poste de trésorière. Elle aurait même pu succéder en 2012 à François Chérèque, si ce dernier n'avait pas adoubé Laurent Berger. Nommée en 2012 inspectrice générale des affaires sociales, elle a aussi été membre du comité consultatif de la Halde (transformée en Défenseur des droits). En février 2016, elle devient directrice de cabinet adjointe de Myriam El Khomri, en charge de l'emploi et de la formation professionnelle. Pas sûr que ce dernier poste encourage Emmanuel Macron à la propulser ministre du Travail. Quoi qu'il arrive, elle aura son mot à dire durant le prochain quinquennat.
- Laurence Parisot
On a évoqué son nom pour Matignon, possibilité rapidement balayée par le nouveau locataire de l'Elysée. L'ex-patronne du Medef (2005 à 2013) et actuelle vice-présidente de l'Ifop pourrait rebondir au ministère du Travail. Cette nomination pourrait être toutefois très mal perçue par certains leaders syndicaux.
- Nicole Notat
La présidente de l'agence de notation sociale Vigeo-Eiris est une autre ancienne figure syndicale Macron compatible. Celle qui a été, en 1992, la première femme de l'histoire du syndicalisme français à occuper le poste de secrétaire générale d'une confédération en prenant la tête de la CFDT, se verrait bien entrer au gouvernement. Mi-avril, Nicole Notat (69 ans) avait publiquement apporté son soutien à la candidature de l'ancien président d'En Marche ! Toutefois, Laurent Berger a récemment émis un sérieux doute sur l'arrivée de Nicole Notat au gouvernement.
- Jean Pisani-Ferry
L'ancien commissaire général de France Stratégie, Jean Pisani-Ferry (65 ans), a intégré l’équipe d’Emmanuel Macron en janvier dernier. Ce proche de François Hollande était en charge du pôle idées de l'ex-candidat d'En Marche !. Ancien membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, cet expert en économie pourrait atterrir à Bercy ou rue Grenelle.
- Jean-Paul Delevoye
Personnalité de droite non clivante, proche de Jean-Louis Borloo, Jean-Paul Delevoye (70 ans) a aussi rejoint En marche !. Il s’est même vu confier la délicate mission de sélectionner les candidats du mouvement d'Emmanuel Macron aux élections législatives. On parle de lui à Matignon, mais son expérience acquise à la présidence du Conseil économique et social et environnemental (Cese), sous Nicolas Sarkozy puis sous François Hollande, fait de lui un bon prétendant au ministère du Travail. D'autant qu'au Cese, Jean-Paul Delevoye a fait consensus auprès des syndicats et du patronat.
- Renaud Dutreil
Cet ancien ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État puis des PME sous la présidence de Jacques Chirac a lancé le mouvement "La droite avec Macron". A 56 ans, il nourrit de grandes ambitions et pourrait occuper un rôle clé dans le futur gouvernement. Ce spécialiste du droit du travail a notamment créé le CDI dans la Fonction publique. Il est aussi à l'origine du Régime social des indépendants (RSI)… qu'Emmanuel Macron veut supprimer.
- Jean-Louis Borloo
Selon Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo ne serait pas candidat au poste de Premier ministre. Pourquoi pas un ministère élargi pour l'ancien maire de Valenciennes, regroupant emploi, travail, formation professionnelle et dialogue social ? Une chose est sûre : son profil convient à Emmanuel Macron. Et Jean-Louis Borloo (66 ans) a pour lui l'expérience du poste : ministre sans interruption de 2002 à 2010, il a notamment été ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale sous Jacques Chirac. En 2005, il a été l'artisan du "plan de cohésion sociale" visant à promouvoir la solidarité collective face au chômage de masse et à l’exclusion.
- Catherine Barbaroux
Elle est tombée sous le charme d'Emmanuel Macron dès 2015. Cette ancienne DRH lui a même remis un rapport sur les freins à l’entrepreneuriat individuel lorsqu’il était ministre de l’Economie. Depuis, elle le conseille sur tout ce qui touche au social. Il faut dire que cette proche de Martine Aubry a été, entre 1997 et 2005, déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail. Outre la maire de Lille, elle a également côtoyé Elisabeth Guigou, François Fillon et Jean-Louis Borloo. Un atout dans la galaxie Macron. Avant de rallier En Marche !, elle présidait l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), pionnière dans le microcrédit. A 68 ans, elle pourrait aussi devenir le Raymond Soubie d'Emmanuel Macron.
- Anousheh Karvar
Autre femme de l'ombre qui souffle des idées sur le social à l'oreille d'Emmanuelle Macron, Anousheh Karvar (56 ans) est une ex-figure de la CFDT où elle a notamment occupé le poste de trésorière. Elle aurait même pu succéder en 2012 à François Chérèque, si ce dernier n'avait pas adoubé Laurent Berger. Nommée en 2012 inspectrice générale des affaires sociales, elle a aussi été membre du comité consultatif de la Halde (transformée en Défenseur des droits). En février 2016, elle devient directrice de cabinet adjointe de Myriam El Khomri, en charge de l'emploi et de la formation professionnelle. Pas sûr que ce dernier poste encourage Emmanuel Macron à la propulser ministre du Travail. Quoi qu'il arrive, elle aura son mot à dire durant le prochain quinquennat.
- Laurence Parisot
On a évoqué son nom pour Matignon, possibilité rapidement balayée par le nouveau locataire de l'Elysée. L'ex-patronne du Medef (2005 à 2013) et actuelle vice-présidente de l'Ifop pourrait rebondir au ministère du Travail. Cette nomination pourrait être toutefois très mal perçue par certains leaders syndicaux.
- Nicole Notat
La présidente de l'agence de notation sociale Vigeo-Eiris est une autre ancienne figure syndicale Macron compatible. Celle qui a été, en 1992, la première femme de l'histoire du syndicalisme français à occuper le poste de secrétaire générale d'une confédération en prenant la tête de la CFDT, se verrait bien entrer au gouvernement. Mi-avril, Nicole Notat (69 ans) avait publiquement apporté son soutien à la candidature de l'ancien président d'En Marche ! Toutefois, Laurent Berger a récemment émis un sérieux doute sur l'arrivée de Nicole Notat au gouvernement.
- Jean Pisani-Ferry
L'ancien commissaire général de France Stratégie, Jean Pisani-Ferry (65 ans), a intégré l’équipe d’Emmanuel Macron en janvier dernier. Ce proche de François Hollande était en charge du pôle idées de l'ex-candidat d'En Marche !. Ancien membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, cet expert en économie pourrait atterrir à Bercy ou rue Grenelle.
- Jean-Paul Delevoye
Personnalité de droite non clivante, proche de Jean-Louis Borloo, Jean-Paul Delevoye (70 ans) a aussi rejoint En marche !. Il s’est même vu confier la délicate mission de sélectionner les candidats du mouvement d'Emmanuel Macron aux élections législatives. On parle de lui à Matignon, mais son expérience acquise à la présidence du Conseil économique et social et environnemental (Cese), sous Nicolas Sarkozy puis sous François Hollande, fait de lui un bon prétendant au ministère du Travail. D'autant qu'au Cese, Jean-Paul Delevoye a fait consensus auprès des syndicats et du patronat.
- Renaud Dutreil
Cet ancien ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État puis des PME sous la présidence de Jacques Chirac a lancé le mouvement "La droite avec Macron". A 56 ans, il nourrit de grandes ambitions et pourrait occuper un rôle clé dans le futur gouvernement. Ce spécialiste du droit du travail a notamment créé le CDI dans la Fonction publique. Il est aussi à l'origine du Régime social des indépendants (RSI)… qu'Emmanuel Macron veut supprimer.
- Jean-Louis Borloo
Selon Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo ne serait pas candidat au poste de Premier ministre. Pourquoi pas un ministère élargi pour l'ancien maire de Valenciennes, regroupant emploi, travail, formation professionnelle et dialogue social ? Une chose est sûre : son profil convient à Emmanuel Macron. Et Jean-Louis Borloo (66 ans) a pour lui l'expérience du poste : ministre sans interruption de 2002 à 2010, il a notamment été ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale sous Jacques Chirac. En 2005, il a été l'artisan du "plan de cohésion sociale" visant à promouvoir la solidarité collective face au chômage de masse et à l’exclusion.
Source : Actualités du droit
