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Start-up : le Next40 officiellement lancé

Tech&droit - Start-up
25/02/2019
Être le CAC40 des entreprises du numérique. Telle est la vocation du Next40, dont Mounir Mahjoubi avait annoncé la création à Vivatech, en mai 2018. Le point sur ce programme inédit d’accompagnement des quarante start-ups françaises responsables les plus prometteuses, qui vient officiellement d’être lancé le 22 février 2019.
Distinguer les 40 start-ups françaises qui peuvent changer le monde. C’est la finalité de ce nouveau label, lancé officiellement le 22 février dernier par Mounir Mahjoubi, le Secrétaire d'État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics, chargé du Numérique. Un programme de la FrenchTech, réalisé en partenariat avec Bpifrance et France Digitale.
 
« L’objectif du Next40, explique le ministre, est de valoriser sur la scène internationale des pépites qui ont le potentiel d’être des « entreprises stars » de demain. Nous croyons profondément que le futur est entre les mains d’entreprises qui portent des valeurs et le Next40 ne fait qu’anticiper cette exigence ». 
 
Des critères de sélection assez stricts
La procédure de sélection est donc ouverte. Concrètement, quelles sont les start-ups qui peuvent concourir ?
 
L’idée de cet indice, c’est de promouvoir les valeurs qu’incarne la French Tech. Les start-ups visées sont donc celles qui, indique le site, promettent « un futur plus juste, plus respectueux, plus responsable – en gardant à cœur l’innovation et le génie ». Une évaluation qui reposera donc sur la recherche d’un équilibre entre performance et capacité à changer positivement la donne dans un secteur ou sur un marché. Être en hypercroisssance ne suffira donc pas.
 
En pratique, pour candidater, il faut remplir les critères alternatifs suivants :
  • être une entreprise bénéficiant du Pass French Tech (promotion 2018-2019) ;
  • être une start-up française ayant fait preuve d’une hypercroissance, c'est-à-dire :
    • pouvant justifier de plus d’un million d’utilisateurs ;
    • et/ou ayant levé plus de 10 milions d'euros sur les deux dernières années.
Mais les start-ups qui rentreront dans l’une de ses catégories devront, en plus, remplir la condition résolutoire suivante : démontrer un impact positif sur la société et l’environnement. Sont donc visées, notamment, les start-ups œuvrant pour :
  • La promotion d’une croissance verte et la préservation de l’environnement ;
  • L’inclusion sociale ;
  • L’amélioration de la santé ;
  • Un développement économique équitable et soutenable ;
  • La démocratisation de l’accès à un produit ou à un service ;
  • La contribution à l’expression et la préservation des libertés.
Un jury indépendant sélectionnera ensuite quarante de ces start-ups. Pour l’instant, pas plus de précisions sur sa composition. Ce que l’on sait, simplement, c’est qu’il sera composé de personnalités très diverses (pas seulement des entrepreneurs, mais aussi des représentants de plusieurs secteurs d’activité, du monde associatif, etc.) et qu’il devrait être révélé mi-mars.
 
Le dépôt des candidatures se fait sur le site de la FrenchTech, ICI.
 
Ce que va permettre ce label Next40
Ce qu’il faut savoir, c’est que :
  • le Next40 n’établira pas de classement entre ces 40 start-ups qui auront été sélectionnées ;
  • les entreprises qui intégreront ce club restreint ne seront pas dotées d’un prix.
Mais ce nouveau label dans le label, « offrira aux entreprises sélectionnées un effort de valorisation et de soutien des autorités publiques : cérémonie récompensant les lauréats, promotion nationale et internationale, couverture média au cours de l’année 2019, présence sur les supports de communication lors des grands rendez-vous nationaux et internationaux pertinents », détaille la page du site de la FrenchTech qui a été créée pour gérer ce label : https://www.lafrenchtech.com/fr/next40/
 
Précisons, enfin, que le Next40 sera renouvelé tous les ans.
 
Le dépôt des candidatures doit être effectué rapidement, la clôture étant fixée le 15 mars 2019. Les délibérations pourraient ensuite prendre un mois et les résultats être connus, par conséquent, courant avril…
Source : Actualités du droit